Célébration des 25 ans de la Banque nationale de données génétiques
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Le 30 juin 2025 souligne fièrement le 25e anniversaire de la Banque nationale de données génétiques du Canada, un pilier de la science judiciaire et de la sécurité publique depuis sa création en 2000.
Au cours du dernier quart de siècle, la Banque nationale de données génétiques a joué un rôle essentiel de soutien aux enquêtes criminelles et humanitaires, tout en renforçant la sécurité publique à travers le pays. Son succès continu repose sur une collaboration étroite avec les partenaires provinciaux et fédéraux, les laboratoires judiciaires, les enquêteurs de police, les agents de la paix, les médecins légistes et les coroners, ainsi que l’ensemble de la communauté du système de justice pénale au Canada.
Fonctionnement de la Banque nationale de données génétiques
La Banque nationale de données génétiques du Canada fonctionne comme un système centralisé qui recueille, conserve et compare des profils génétiques afin de soutenir les enquêtes criminelles et de personnes disparues. Elle est devenue un outil d’enquête essentiel, permettant de gagner du temps, de réduire les coûts et d’optimiser les ressources grâce à l’utilisation de preuves biologiques. Elle appuie les enquêteurs, les coroners et les médecins légistes en contribuant à identifier ou à exclure des suspects, à établir des liens entre différents crimes, à déterminer si un délinquant en série est impliqué, à identifier les victimes de crime ou des restes humains et dans la recherche de personnes disparues. La Banque nationale de données génétiques est régie par une législation stricte en vertu de la Loi sur l’identification par les empreintes génétiques, assurant la protection de la vie privée, la surveillance et l’imputabilité.
Quelques chiffres sur la Banque nationale de données génétiques (juin 2025)
- Nombre total de profils génétiques dans le fichier des condamnés : 481 170
- Nombre total de profils génétiques dans le fichier de criminalistique : 247 197
- Nombre total de correspondances condamnés établies : 89 866
- Nombre total de correspondances criminalistiques établies : 10 507
- Nombre de correspondances restes humains établies : 127
- Nombre moyen de correspondances établies par jour : 46
- Le crime le plus ancien pour lequel un profil génétique est contenu dans le fichier de criminalistique : 1964
- L’affaire criminelle la plus ancienne pour laquelle une correspondance établie par la BNDG a facilité la résolution : un homicide commis en 1976 en Colombie Britannique
- Le dossier humanitaire le plus ancien assisté par la BNDG : personne disparue au Yukon en 1962
- Nombre le plus élevé de correspondances établies pour le profil génétique d'un condamné : 63
- Nombre de profils génétiques d’une fratrie identique (jumeaux, triplets) : 479
Moments marquants pour la Banque de données génétiques du Canada
2000
- Juin
- Inauguration de la Banque nationale de données génétiques
- Juillet
- Premier profil d'ADN provenant du lieu d'un crime entré dans le CODIS
- Novembre
- Première correspondance criminalistique note en bas de page 1
- Décembre
- Première correspondance condamnés note en bas de page 2
2002
- Avril
- Signature d'un accord avec INTERPOL pour l'échange de données génétiques avec d'autres pays
- Mai
- Première correspondance internationale
2003
- Septembre
- 1 000 correspondances condamnés
2006
- Août
- 100 000 profils de condamnés
2007
- Février
- 1 000 correspondances criminalistiques
2008
- Août
- 10 000 correspondances condamnés
2010
- Mars
- 200 000 profils de condamnés
2012
- Décembre
- 25 000 correspondances condamnés
2017
- Février
- 5 000 correspondances criminalistiques
2018
- Mars
- Inauguration du Programme national d'ADN pour les personnes disparues
- Création du fichier des victimes
- Avril
- 50 000 correspondances condamnés
- Mai
- Première correspondence concernant l’identification d’une victime d’infraction désignée
2019
- Octobre
- Première correspondance concernant l'identification de restes humains testés par le Programme national d'ADN pour les personnes disparues
2020
- Février
- 400 000 profils de condamné
- Octobre
- 1 000 profils de nature humanitaire dans le CODIS
2021
- Août
- Première correspondance internationale concernant l'identification de restes humains
2024
- Octobre
- 100 correspondances restes humains note en bas de page 3
2025
- Février
- 10 000 correspondances criminalistiques
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