Language selection

Recherche

Gendarmerie royale du Canada

Détachés dans les zones ravagées par les feux de forêt

Par Paul Northcott

Santé et environnement

Des centaines de membres de la GRC ont tenu des postes de contrôle et aidé aux évacuations durant les feux de forêts en Colombie-Britannique l'été dernier.
Image par GRC

2 janvier 2019

Contenu

Lors des feux de forêt qui ont ravagé la Colombie-Britannique l'été dernier, les membres de la GRC ont fait de long quarts pour protéger les collectivités à risque - et une équipe de collègues s'est attachée à les soutenir.

« Veiller sur nos membres a non seulement contribué à assurer leur bien-être immédiat, mais aussi à maintenir leur moral », explique James Browne, agent régional en chef de sécurité au travail intérimaire en Colombie-Britannique. « Et ce faisant, on a aidé les membres à faire une évaluation judicieuse des risques sur le terrain et à prendre les bonnes décisions pour assurer la sécurité des gens et des biens. »

À l'été 2018, les feux de forêt dans le nord et le sud-est de la province ont suscité de multiples alertes et ordres d'évacuation à l'intention de dizaines de milliers de personnes dans les collectivités touchées et, en août, la province a déclaré l'état d'urgence.

Durant les incendies, des centaines de membres de la GRC ont été déployés par quarts de sept jours pour tenir des points de contrôle, aider aux évacuations, protéger les biens et relayer les membres des détachements locaux. Nombre d'agents ont effectué deux ou trois tours de service.

Durant cette période, deux équipes de deux membres du soutien par les pairs ont surveillé la santé et le bien-être des agents dépêchés sur place. Les équipes ont parcouru des milliers de kilomètres dans la province pour visiter leurs collègues sur la ligne de front.

« Ils avaient pour rôle d'écouter et de répondre de leur mieux aux besoins des intervenants », explique le sergeant Gus Papagiannis, sous-officier responsable des services de soutien en Colombie-Britannique, « leur demandant comment était leur quart, leurs conditions de repos et leur famille, et s'ils avaient besoin de quoi que ce soit. »

Un travail stressant

Le travail dans un environnement dangereux, loin du foyer, peut causer un grand stress. Mais pour certains membres de la GRC, ce stress a été décuplé du fait que leur propre foyer et leurs proches ont dû être évacués. Pour les soutenir, le Centre de formation de la Région du Pacifique à Chilliwack (Colombie-Britannique) leur a offert l'hébergement.

Ces initiatives, alliées au travail des équipes de soutien par les pairs, ont montré aux membres qu'on se souciait d'eux.

« De savoir que leur famille était en sécurité et d'avoir deux agents de soutien sur les lieux a fait toute la différence, explique le sergeant Papagiannis. Il était important pour les membres que nous soyions à leur écoute et que nous nous efforcions de répondre à leurs préoccupations. »

Les agents de soutien par les pairs ne sont pas là en tant que conseillers; si les membres ont besoin d'un soutien en santé mentale, on leur offrira les services nécessaires en la matière.

« Lorsqu'on traite les gens avec attention, qu'on leur offre les ressources voulues pour faire leur travail et qu'on est à leur écoute pour répondre à leurs préoccupations, ils vous décrocheront la lune », précise le sergeant Papagiannis.

Une rétroaction utile après coup

Lorsque les membres intervenants sont retournés au centre régional de formation à Chilliwack après leur déploiement, ils ont eu une autre occasion de parler, voire de faire un bilan de leur expérience. Au centre, ils ont rencontré un officier chargé de recevoir leur rétroaction. Les membres ont exprimé un mélange de plaintes et d'éloges concernant l'hébergement, le moral des troupes, les longues journées de déplacement, le repos et la disponibilité des équipes de soutien par les pairs.

Les membres se sont aussi plaints au sujet de la disponibilité de nourriture, notamment du manque d'approvisionnement, de l'absence de restaurants près de l'héber-gement et du fait que certains restaurants fermaient trop tôt.

« La nourriture était une grande source de préoccupation, et certains ont recommandé la mise en place de cuisines roulantes », précise le sergeant Papagiannis, suggestion relayée au groupe de commandement, très soucieux de résoudre le problème.

Le surintendant principal Stephan Drolet, chargé des déploiements de membres durant les feux de forêt, souligne l'importance de ces commentaires.

« Cela nous a permis d'améliorer nos opérations et de mieux soutenir nos membres », souligne-t-il.

« Les forêts sont d'une sécheresse extrême et nous devons tout faire pour voir au bien-être de nos membres, car l'éventualité d'une autre série de feux en 2019 est réelle », constate James Browne.

« Nous devons être prêts. »

Santé et environnement

  1. Les faits – Les agressions sexuelles

    Les agressions sexuelles sont une problématique complexe qui touche de nombreuses communautés vulnérables. Comprendre ce qu’est une agression sexuelle et ce qu’il faut faire peut aider les victimes.

Date de modification :