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Gendarmerie royale du Canada

Le Service de l'air de la GRC apporte une aide vitale

Par Travis Poland

Opérations

The RCMP Air Services provides a crucial connection for officers across the country.
Image par Serge Gouin, GRC

6 février 2020

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When policing in remote communities, getting there can be a challenge.

The RCMP Air Services aims to make it easier by flying personnel and supplies to and from isolated detachments and providing operational support to front-line officers.

"Air services is a lifeline for many of these communities," says Ashleigh Jamieson, air services co-ordinator for the RCMP in Manitoba.

The planes are generally arranged to take up to six passengers, operational gear and essential supplies to places otherwise accessible only by long drives, winter ice roads or occasional commercial flights.

Piloting one of the RCMP's Pilatus PC-12s, the plane the RCMP uses most often, requires plenty of experience when flying to remote detachments and making stops along the way.

"The flight from Winnipeg to Churchill is nearly 1,000 kilometres and only 25 minutes less than the flight from Winnipeg to Calgary," says Special Constable Byron Taylor, who's been an RCMP pilot for 14 years and flying for much longer.

Pilots are often landing on gravel or ice-covered runways at airports without any navigational aids, air traffic control services or official weather reporting. They rely on their skills, experience and an intimate knowledge of the area to make decisions and maintain the highest degree of safety.

"Airport resources like snow clearing and runway-condition reports are limited in the North, especially on weekends, but policing never stops," says Taylor.

Some Manitoba detachments, such as Shamattawa, Oxford House and Pukatawagan, have adopted a fly-in detachment model in which officers are flown between the detachment and Winnipeg on a scheduled rotation.

Flights must be carefully planned to consider operational needs, weight restrictions, fuel reserves and pilot duty time. Fuel isn't available at every stop and Transport Canada regulates how long a pilot can be in the air and on duty.

Supporting investigations

If there's an incident in a remote area, air services supports the investigation by transporting specialized officers and equipment, conducting aerial photography and transporting evidence.

RCMP pilots are special constables and can take custody of evidence for transportation to an officer in a major centre. This maintains the integrity of the investigation throughout the process.

It also helps remote detachments keep officers in the community rather than sending one of its few members away for days.

"It's dynamic work," says Taylor. "We can be flying forensic units to major crimes, responding to calls in remote communities, or looking for missing hunters. It's all based on operational priorities, so you never know."

When police are needed in isolated areas like Lac Brochet or Tadoule Lake, 1,000 kilometres north of Winnipeg, officers fly from Thompson to respond.

While flying officers to detachments and supporting police work makes up the bulk of flights, air services is also used for search and rescue when possible.

"We may bring in officers to assist and if the conditions are suitable, we can use our specialized equipment to try to locate missing people," says Jamieson.

Supporting people

It's difficult to get supplies and personal items to remote areas after an officer takes a posting. Friends and family can bring goods to the RCMP hanger and if there's room on the next flight, it'll be sent to the detachment.

And when officers in hard-to-reach areas need to go for training, the RCMP plane helps get them from the distant towns to the training facility.

"I wouldn't want to be doing these isolated spots if it wasn't for air services. They make the isolation not as isolated," says Corporal Michael Dyck, who leads the RCMP detachment in Churchill, a fly-in community west of Hudson's Bay.

When the Churchill detachment needed exterior lights replaced, Dyck ordered the products from Winnipeg and an RCMP pilot picked them up to bring on the next flight.

"Without air services, our job would be a lot harder, that's for sure," Dyck says.

RCMP Air Services provides vital support Travis Poland

RCMP Air Services provides vital support to communities off the beaten path.

Serge Gouin, RCMP The RCMP Air Services provides a crucial connection for officers across the country. air-services-vital-support-service-air-aide-vitale 02/07/2020 New policing model speeds up response times https://www.rcmp-grc.gc.ca/en/gazette/flying-oxford-house https://www.rcmp-grc.gc.ca https://www.rcmp-grc.gc.ca

Pour les policiers qui travaillent dans des régions isolées, le simple fait de s'y rendre peut représenter un défi.

Le Service de l'air de la GRC allège cette difficulté en transportant des policiers et de la marchandise et offre un soutien opérationnel aux membres de première ligne.

« Le Service de l'air assure un lien essentiel avec l'extérieur pour plusieurs communautés », affirme Ashleigh Jamieson, coordonnatrice du Service de l'air pour la GRC au Manitoba.

En général, les avions sont aménagés de façon à pouvoir transporter jusqu'à six passagers, du matériel opérationnel et des marchandises essentielles jusqu'à des endroits autrement accessibles uniquement par de longues routes, des routes de glace ou de rares vols commerciaux.

Pour piloter un Pilatus PC-12, l'avion que la GRC utilise le plus souvent, il faut beaucoup d'expérience vu l'isolement des détachements et les arrêts qu'il faut faire en chemin.

« Le vol de Winnipeg à Churchill, de près de 1 000 kilomètres, prend 25 minutes de moins que le vol de Winnipeg à Calgary  », explique le gendarme spécial Byron Taylor, qui est pilote depuis de nombreuses années, dont 14 à la GRC.

Les pilotes atterrissent souvent sur du gravier ou des pistes d'atterrissage couvertes de glace, sans aide à la navigation, contrôleur aérien ou bulletin météo officiel. Ils se fient à leurs compétences, à leur expérience et à leur bonne connaissance de la région pour assurer la sécurité de tous.

« Aux aéroports dans le Nord, les services comme le déneigement et les rapports sur l'état des pistes d'atterrissage sont limités, surtout la fin de semaine  », ajoute le gendarme spécial Taylor.

Certains détachements au Manitoba, comme ceux de Shamattawa, d'Oxford House et de Pukatawagan, ont adopté un modèle de détachements accessibles uniquement par avion, dont les membres sont transportés entre le détachement et Winnipeg par rotation.

Il faut planifier les vols minutieusement, en tenant compte des besoins opérationnels, des limites de poids, des réserves de carburant et de l'horaire des pilotes. Ceux-ci ne peuvent pas faire le plein de carburant à chacun de leurs arrêts, et Transports Canada a établi une période maximale pendant laquelle ils peuvent piloter et être de service.

Appuyer les enquêtes

Le Service de l'air peut appuyer les enquêtes en assurant le transport d'équipement, de policiers spécialisés et d'éléments de preuve, et en faisant de la photographie aérienne.

Les pilotes de la GRC sont des gendarmes spéciaux et, à ce titre, ils peuvent prendre en charge des éléments de preuve le temps de les transporter jusqu'à un policier dans un grand centre. Ainsi, l'intégrité des enquêtes est préservée et les policiers n'ont pas à s'absenter des détachements isolés pendant plusieurs jours.

« C'est un travail stimulant, affirme le gendarme spécial Taylor. Nous pouvons transporter des spécialistes de l'identité judiciaire sur les lieux de crimes graves, répondre à des appels de service dans des communautés isolées ou chercher des chasseurs portés disparus. On ne sait jamais ce qui nous attend, tout dépend des priorités opérationnelles. »

Lorsque la police doit intervenir dans des régions isolées comme Lac Brochet ou Tadoule Lake, à 1 000 kilomètres au nord de Winnipeg, les policiers arrivent de Thompson en avion.

La majorité des vols servent à transporter des policiers et à soutenir leur travail, mais le Service de l'air appuie aussi les opérations de recherche et sauvetage lorsque c'est possible.

« Nous pouvons amener des policiers en renfort et, lorsque les conditions le permettent, nous pouvons utiliser notre équipement spécialisé afin de retrouver des personnes disparues  », explique Ashleigh Jamieson.

Aider les gens

Une fois qu'un policier s'est installé dans une région isolée, il est difficile de lui faire parvenir de la marchandise ou des effets personnels. Ses proches peuvent apporter au hangar de la GRC des articles qui lui seront envoyés s'il y a suffisamment d'espace dans l'avion.

Et lorsque des policiers affectés à des régions difficiles d'accès doivent suivre une formation, un avion de la GRC les amène jusqu'à l'endroit où la formation sera donnée.

« Je ne voudrais pas travailler dans un détachement isolé si ce n'était du Service de l'air. Grâce à lui, nous sommes moins isolés  », déclare le caporal Michael Dyck, qui dirige le détachement de la GRC à Churchill, une ville accessible uniquement par avion à l'ouest de la Baie d'Hudson.

Lorsqu'il a fallu remplacer des lumières extérieures au détachement de Churchill, le caporal Dyck a commandé le matériel à Winnipeg, et un pilote de la GRC le lui a apporté lors du vol suivant.

« Sans le Service de l'air, notre travail serait beaucoup plus difficile, c'est certain  », conclut-il.

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