La conduite avec les facultés affaiblies chez les jeunes
Sur cette page
- Définitions
- Lois et conséquences
- Autres choix possibles
- Rentrer chez soi en toute sécurité
- Ne pas monter en voiture avec un conducteur aux facultés affaiblies
- Si l'on aperçoit un conducteur aux facultés affaiblies
- Pour organiser une rencontre de façon responsable
- Pour résister à la pression des pairs
- Donner l'exemple
- Prendre des décisions réfléchies
- Dire non
- Pour en savoir davantage
Définitions
Même en petite quantité, la drogue peut réduire la capacité de conduire prudemment et augmenter les risques de collision.
Lois et conséquences
Au Canada, il est illégal de conduire tout type de véhicule à moteur lorsqu'on a les facultés affaiblies dans quelque mesure que ce soit par l'alcool, la drogue ou les deux.
La conduite avec les facultés affaiblies peut avoir de graves conséquences, par exemple :
- des amendes
- des accusations criminelles
- la suspension du permis
- la condamnation à suivre un programme de réadaptation à la conduite automobile
- une peine d'emprisonnement
- un accident pouvant causer la mort ou des blessures, autant pour le conducteur que pour les passagers ou d'autres personnes
Pour obtenir des renseignements complets sur les lois canadiennes en matière de conduite avec les facultés affaiblies, consultez le site Web du ministère de la Justice.
Outre les peines prévues dans le Code criminel, bien des provinces et des territoires imposent des sanctions administratives en cas de conduite avec les facultés affaiblies. Consultez les lois de votre province ou de votre territoire pour connaître ces sanctions.
Autres choix possibles
On peut toujours faire un autre choix que de conduire après avoir bu ou pris de la drogue ou de monter dans le véhicule de quelqu'un qui l'a fait. Si vous comptez prendre un verre ou de la drogue, organisez-vous pour ne pas prendre le volant.
En suivant les conseils donnés ci-dessous et en les refilant aux jeunes et moins jeunes dans son entourage, on peut aider à réduire les risques associés à la conduite avec les facultés affaiblies.
Rentrer chez soi en toute sécurité
- Désigner un conducteur ou appeler un ami, un membre de la famille ou une autre personne de confiance
- Appeler un taxi ou un service de covoiturage
- Utiliser le transport en commun (l'autobus, par exemple)
- Passer la nuit là où l'on se trouve s'il est possible et prudent de le faire
Ne pas monter en voiture avec un conducteur aux facultés affaiblies
Il n'y a aucun mal à refuser son offre. Il y a plusieurs façons de se sortir de cette situation :
- Regarder la personne droit dans les yeux et dire fermement : « non merci ».
- Proposer de partager les frais d'un taxi service de covoiturage.
- Dire à la personne qu'on trouvera un autre moyen de rentrer à la maison - à pied, en autobus, en taxi ou en appelant quelqu'un d'autre.
- Parler aux amis de la personne, si on ne la connaît pas bien, pour qu'ils tentent de la convaincre de ne pas prendre le volant.
-
Cacher les clés de la personne.
- Si on les prend quand son attention est détournée, il y a de fortes chances qu'elle s'imagine les avoir oubliées quelque part.
-
Demander de l'aide.
- S'il est impossible de se sortir de la situation tout seul, il peut être utile de faire appel à un ami, à un membre de la famille ou même à la police.
- Il vaut mieux causer des ennuis à quelqu'un que de le laisser courir et faire courir à d'autres le risque de mourir ou de subir des blessures dans une collision!
Si l'on aperçoit un conducteur aux facultés affaiblies
Il faut appeler la police et lui fournir autant de renseignements que possible, notamment :
- l'endroit où le conducteur a été aperçu et la direction dans laquelle il allait;
- le numéro de la plaque d'immatriculation ainsi que la marque, le modèle et la couleur du véhicule;
- une description du conducteur et de l'endroit où l'on se trouve.
Pour organiser une rencontre de façon responsable
Il y a moyen d'organiser de façon responsable une rencontre où les gens pourront consommer de l'alcool ou une drogue légale. Voici quelques suggestions à cet égard :
- Ne pas servir d'alcool ou faire de sa consommation le but principal de la rencontre.
- Servir de la nourriture et des boissons sans alcool.
- Prévoir des moyens de transport pour ceux qui en auraient besoin.
- S'abstenir de consommer de la drogue ou de l'alcool, ou le faire avec modération.
- Porter attention au comportement et à l'apparence des invités.
- Ne pas offrir de l'alcool ou de la drogue à quelqu'un qui n'a pas l'âge légal ou qui semble déjà avoir les facultés affaiblies.
- Ne pas incorporer la consommation d'alcool ou de drogues à d'autres activités.
- Cesser de servir de l'alcool quelques heures avant la fin de la rencontre.
Pour résister à la pression des pairs
On sent parfois une pression pour faire quelque chose dont on n'a pas envie, par peur d'être exclu ou jugé « différent ». Refuser de céder à cette pression peut être une bonne chose, surtout lorsqu'il est question de conduire avec les facultés affaiblies.
Donner l'exemple
On peut exercer une influence positive sur son entourage. Si l'on adopte une position ferme sur la conduite avec les facultés affaiblies en refusant par exemple de monter dans le véhicule d'une personne ivre ou gelée, d'autres feront peut-être de même.
Prendre des décisions réfléchies
La plupart des gens sentent un jour ou l'autre la pression de boire ou de prendre de la drogue. Certains peuvent avoir l'impression d'être encore en état de conduire. Avant de choisir de consommer de l'alcool ou de la drogue, il faut s'assurer :
- de connaître ses limites;
- de savoir ce qu'on est à l'aise de faire ou pas;
- de pouvoir le faire comprendre aux autres.
Dire non
Il y a de nombreuses façons de dire qu'on ne veut pas consommer de l'alcool ou de la drogue. Par exemple :
- « Je pense que je vais laisser faire - c'est pas vraiment mon trip. »
- « Non, ça va. Merci quand même! »
Si la personne insiste, on peut lui demander d'avoir le respect de ne pas essayer de forcer un comportement qui provoque un malaise. Il suffit de s'éloigner de la situation et de se rappeler les principes suivants :
- On n'est pas seul. On peut faire appel à une personne de confiance, comme un ami ou un membre de sa famille.
- On n'a pas à changer sa façon d'être pour être accepté.
- Un véritable ami le restera peu importe ce qu'on décide de faire.
- Un véritable ami respectera l'opinion qu'on exprime. Il ne faut pas avoir peur de s'affirmer.
Pour en savoir davantage
- Ressources sur la conduite avec les facultés affaiblies pour les jeunes, les parents et les éducateurs (GRC)
- Enquêtes pour conduite avec facultés affaiblies (GRC)
- Conduite avec facultés affaiblies (Gouvernement du Canada)
- Conduite avec facultés affaiblies (MADD Canada)
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