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Gendarmerie royale du Canada

GSMGC-019 (2023) - Guide de Protection, Détection, Réponse, et Récupération

Sur cette page

Avant-propos

Le Guide de protection, de détection, de réponse et de récupération est une publication NON CLASSIFIÉE, publiée sous l'autorité du Principal Organisme Responsable de la Sécurité Matérielle (PORS) de la GRC. Bien que NON CLASSIFIÉ, l'accès et l'utilisation du présent guide devraient être limités aux ministères et organismes du gouvernement du Canada (GC).

Les suggestions de modifications et autres renseignements peuvent être envoyés par courriel au POSM-GRC à l'addresse : rcmp.lsa-grc.posm@rcmp-grc.gc.ca.

Reproduction

Cette publication peut être reproduite intégralement et sans frais à des fins éducatives et personnelles. Une autorisation écrite du PORS de la GRC est requise pour l'utilisation du matériel sous forme modifiée ou extraite, ou à toute fin commerciale..

Date d'entrée en vigueur

La date d'entrée en vigueur du Guide de protection, de détection, de réponse et de récupération GSMGC-019 est 2023-12-15.

Registre des modifications

Registre des modifications
No de modification Date Auteur Sommaire des modifications
       

Remarque : Le responsable des modifications est le Principal Organisme Responsable de la Sécurité Matérielle de la Gendarmerie royale du Canada (POSM GRC).

Introduction

La GRC, Principal Organisme Responsable de la Sécurité Matérielle pour le gouvernement du Canada, est chargée de fournir des conseils et des directives sur toutes les questions liées à la sécurité matérielle.

But

Le présent guide vise à fournir aux ministères et aux organismes des renseignements sur le modèle de protection, de détection, d'intervention et de rétablissement afin de faciliter l'élaboration de systèmes, de programmes et de procédures opérationnelles normalisées en matière de sécurité matérielle. Ces mesures appuient la sécurité opérationnelle, la sécurité du personnel et les efforts de continuité des activités afin de faciliter la prestation continue des services tout au long d'un incident de sécurité.

Pour obtenir des renseignements détaillés, les employés du gouvernement du Canada devraient consulter leurs politiques, normes et lignes directrices ministérielles en matière de sécurité, la Politique sur la sécurité du gouvernement (PSG), annexe C de la Directive sur la gestion de la sécurité (DSM), et d'autres guides du PORS de la GRC pour mettre en oeuvre les mesures appropriées pour contrer les menaces à l'endroit des employés du gouvernement, des biens et de la prestation des services, et pour assurer une protection uniforme pour le gouvernement du Canada.

Le guide contient à la fois les mesures de contrôle de sécurité requises, indiquées par l'utilisation du mot « doit », et les mesures de contrôle de sécurité ou les lignes directrices recommandées, indiquées par l'utilisation du mot « devrait ». L'utilisation du mot « doit » indique une référence à une politique ou à une norme établie du gouvernement du Canada, tandis que l'utilisation du mot « devrait » renvoie à des conseils, à des directives ou à une pratique exemplaire.

Certains ministères et organismes ou activités opérationnelles peuvent faire face à des menaces différentes en raison de la nature de leurs activités, de leur emplacement ou de l'attrait de leurs actifs. Par exemple, les établissements policiers ou militaires, les services de santé, les laboratoires, les installations de recherche de nature délicate, les musées, les comptoirs de services, les bureaux dans les zones à criminalité élevée et les installations situées à l'extérieur du Canada.

Applicabilité

Le présent guide s'applique à toutes les installations du gouvernement du Canada, puisque les ministères et organismes sont responsables de la protection des employés, des biens et de la prestation des services dans leur secteur de responsabilité. Les directives fournies dans le présent document s'adressent aux dirigeants principaux de la sécurité (ASC), aux directeurs, aux gestionnaires et au personnel de sécurité qui sont responsables de la conception, de l'exploitation et de la protection des installations et du personnel du gouvernement du Canada. Les organisations de locataires sont responsables d'informer les ministères et organismes gardiens de leurs exigences en matière de sécurité pour le choix du site et l'aménagement des locataires.

Les ministères et organismes gardiens sont responsables de fournir et de financer les mesures de protection jugées nécessaires par le gardien pour protéger les installations en fonction d'une évaluation de la menace et des risques (EMR) effectuée par le gardien ou pour lui. Cette responsabilité comprend la mise en oeuvre et l'intégration de mesures pour la sécurité de l'immeuble de base (p. ex., portes extérieures et éclairage), les systèmes de l'immeuble (ascenseurs, systèmes mécaniques et électriques) et la sécurité des personnes (escaliers de sortie, alarmes d'incendie et gicleurs). Les gardiens sont également responsables d'intégrer les exigences financées par les locataires à l'infrastructure de leur immeuble.

Considérations aux technologies de l'information

Suite aux menaces qui évoluent constamment et l'intégration de la sécurité matérielle et de la technologie de l'information (TI), il est essentiel d'évaluer le risque de toute application et/ou de tout logiciel connecté à un réseau pour faire fonctionner et soutenir l'équipement dans les bâtiments contrôlés par le gouvernement du Canada.

Avant de mettre en oeuvre des applications et/ou des logiciels qui contrôleront et/ou automatiseront certaines fonctions de l'immeuble, votre service de sécurité ministériel exige la réalisation d'une évaluation et d'une autorisation de sécurité (SA&A). Cela permettra de s'assurer que l'intégrité et la disponibilité des composants que les applications et/ou logiciels contrôlent sont maintenues et que tout risque mis en évidence sera atténué. Il est fortement recommandé de commencer le processus SA&A tôt afin de s'assurer que les calendriers de livraison des projets ne sont pas affectés. Pour plus d'informations sur le processus SA&A, veuillez consulter votre service de sécurité ministériel.

Coordonnées

Pour plus d'informations, contacter :

Courrier

GRC Principale organisme responsable de la sécurité matérielle
73 promenade Leikin, arrêt postal 165
Ottawa ON  K1A 0R2

Courriel
rcmp.lsa-grc.posm@rcmp-grc.gc.ca

Protection, détection, réponse et récupération

L'approche du gouvernement du Canada en matière de sécurité matérielle complète d'autres aspects de la PSG. Il est basé sur le principe que la zone externe et interne des installations gouvernementales peut être conçue et gérée pour créer des conditions qui, avec des mesures de contrôle de sécurité matérielle spécifiques, réduiront le risque de violence envers les employés, protéger contre les accès non autorisés, détecter les tentatives ou les accès non autorisés réels et activer des activités d'intervention et de récupération efficaces. Cet objectif de sécurité matérielle, qui se trouve dans le Guide de sécurité matérielle opérationnelle GSMGC-010, comprend le concept de protection, de détection, d'intervention et de rétablissement (PDRR).

Approche préventive

La prévention des préjudices ou des dommages est acceptée comme étant moins coûteuse, en termes de pertes humaines et financières, que de réparer les dommages après qu'ils se produisent. Cela résume l'importance d'intégrer les éléments de la PDRR dans les systèmes de sécurité matérielle du gouvernement du Canada. La protection, la détection et l'intervention sont des éléments interdépendants qui permettent une récupération naturelle des opérations normales d'une manière rentable et rapide. Les personnes autorisées devraient effectuer des essais périodiques des procédures, des plans et de l'équipement de sécurité pour vérifier la conformité aux pratiques de sécurité de chaque ministère ou organisme afin d'atteindre un niveau de préparation plus élevé en cas de menaces potentielles à la sécurité.

Prévention du crime par la conception environnementale

Prévention du crime par la conception environnementale (PCCE) est une approche multidisciplinaire de la prévention du crime pendant la désignation, la définition et la conception de la sécurité d'un environnement. La conception des installations et la gestion des environnements naturels et artificiels peuvent permettre aux ministères et aux organismes de dissuader les actes criminels ou accusatoires tout en gérant de façon sécuritaire le flux de personnes dans l'ensemble d'une installation. Ces modèles visent à influencer positivement le comportement et les activités tout en décourageant les actions indésirables du personnel, des visiteurs et des adversaires potentiels.

Évaluation et gestion des risques

Une évaluation des menaces et des risques (EMR) est un processus utilisé pour déterminer, analyser et traiter les vulnérabilités observées par rapport aux menaces connues ou prévues afin d'établir l'environnement de risque et fait partie intégrante de la stratégie globale de gestion des risques d'un ministère ou d'un organisme. Une fois que le paysage des risques d'un ministère ou d'un organisme a été établi, l'application de ces concepts de DRRR et d'autres guides de sécurité matérielle, que l'on trouve dans les du PORS de la GRC, aidera à gérer les risques connus et à renforcer la résilience aux risques rares ou imprévus à l'avenir.

Protection

La protection est assurée par l'utilisation d'obstacles physiques, procéduraux et psychologiques pour retarder ou dissuader l'accès non autorisé. Les mesures de protection empêchent la survenue d'événements indésirables et sont souvent appelées barrières. Une barrière de protection doit remplir une partie ou l'ensemble des fonctions suivantes :

  • Marquer le périmètre d'une zone d'accès restreint
  • Fournir un niveau de protection contre les attaques physiques ou la force
  • Dissuader une intrusion en rendant un agresseur/attaquant/intrus plus facile à identifier
  • Prévenir, retarder ou contrôler l'accès par le personnel ou les véhicules non autorisés
  • Contenir du personnel ou des biens dans une pièce, une zone ou une zone
  • Empêcher la fuite

Une barrière est considérée comme efficace contre l'accès non autorisé lorsqu'elle limite les voies d'accès à un bien et est capable d'arrêter ou de gêner la ou les personnes non autorisées qui s'approchent de n'importe quel côté. Une évaluation doit être effectuée contre les menaces connues et probables, l'adversaire probable et la motivation, les capacités, les compétences et les ressources de l'adversaire. La protection contre les menaces identifiées dans une EMR devrait inclure :

Barrières Physiques

Les barrières physiques sont passives, actives ou une combinaison des deux.

Une barrière passive, comme une borne, empêche les véhicules non autorisés de passer, mais elle ne répondra pas à une attaque. Les barrières actives réagissent ou sont modifiées en cas d'activité non autorisée; par exemple, les agents de sécurité en patrouille.

Une barrière active et passive combinée pourrait être une clôture qui restreint l'accès à la zone en créant un périmètre composé qui est ensuite utilisé pour contenir des gardes de patrouille qui détecteraient et répondraient à un intrus.

Lorsque la détection n'active pas une réponse efficace, un système de barrière physique ne fait guère plus que fournir une barrière psychologique à un adversaire déterminé et qualifié. Sans les éléments de détection et de réponse, une barrière ne fera que dissuader le déclenchement de l'événement et limiter les adversaires opportunistes non qualifiés.

Objectifs des barrières physiques

Les obstacles physiques ont habituellement deux objectifs :

  • Rendre la pénétration si complexe ou difficile que seuls quelques attaquants pourront franchir la barrière
  • Retarder ou, si possible, arrêter une intrusion ou une attaque

Complexité du système

Une conception bien planifiée réduit le nombre d'attaquants potentiels qui ont les connaissances, la détermination, les compétences et les ressources nécessaires pour surmonter un obstacle. La conception de barrières qui utilisent une variété de matériaux et de procédures peut aider à dissuader de nombreux attaquants potentiels qui pourraient ne pas être assez qualifiés ou ambitieux pour relever ce défi.

Prolonger et retarder l'attaque

Une barrière robuste nécessite du temps pour être exploitée ou vaincue. La conception de la barrière avec un délai temporisé devrait intégrer les caractéristiques suivantes :

  • La force nécessaire pour vaincre la barrière
  • Temps nécessaire pour surmonter la barrière (délai)
  • Capacité de reconnaître toute tentative de vaincre la barrière
  • Temps d'intervention de la force de garde/police

Superposition des obstacles

Les systèmes de sécurité sont souvent conçus à l'aide de multiples barrières entourant un bien protégé; communément appelées « défense en profondeur » ou « anneaux de protection ». Les barrières en couches sont avantageuses lorsqu'elles nécessitent des connaissances, des compétences et des talents accrus pour être contournées et, par conséquent, augmentent la probabilité d'être découvertes en raison d'une exposition prolongée des efforts d'un attaquant à chaque couche de protection. Cela permet aux systèmes de détection d'identifier rapidement l'incident et de lancer une réponse.

Barrières Procédurales

L'utilisation de procédures de routine, afin d'établir une norme de base de conduite ou d'activité acceptable, aidera le personnel à reconnaître les actions et les comportements qui dépassent la norme, ce qui, à son tour, appuie la détection. Le recours au personnel de sécurité, aux registres et aux procédures administratives, comme l'ouverture d'une session dans un bureau, peut avoir un effet dissuasif sur toute activité non désirée. De telles procédures peuvent être automatisées, ce qui peut activer une réponse lorsqu'elles ne sont pas correctement suivies. Ils peuvent également dissuader les activités indésirables en créant une barrière apparente à l'entrée d'une zone, ce qui tend à empêcher la compromission du bien.

Exemple : Accès aux fichiers d'une salle de fichiers. Si les procédures administratives exigent que quelqu'un se déconnecte ou enregistre les fichiers consultés, cela peut dissuader les personnes de prendre des fichiers sans avoir le besoin de connaître le contenu du fichier. Ainsi, la protection des renseignements contenus dans les dossiers est assurée conformément aux principes du besoin de savoir et du besoin d'accès.

Barrières Psychologiques

Une barrière psychologique est seulement dissuasive, car elle n'entrave pas ou n'arrête pas un événement si l'adversaire décide d'attaquer. Une barrière psychologique comme la présence de caméras de vidéosurveillance ou d'un éclairage de sécurité fonctionnel qui éclaire une installation aidera à confirmer à tout intrus qu'il sera plus facile de les détecter, mais qu'elle n'empêchera physiquement personne d'entrer dans la zone. L'intrus reconnaîtra que cela augmentera son risque d'être détecté et pourrait générer une réponse du personnel de sécurité. L'étendue de l'utilité des obstacles psychologiques particuliers devrait être déterminée par le processus d'EMR.

Détection

La détection implique l'utilisation d'une conception, de dispositifs, de systèmes et de procédures appropriés pour signaler qu'une tentative ou un accès non autorisé s'est produit. Les systèmes de détection devraient être conçus et mis en oeuvre dans le but de fournir la notification la plus rapide possible, de tout événement, afin de réduire le temps nécessaire pour fournir une réponse appropriée. Les éléments de détection augmentent l'efficacité des mesures de protection si elles sont utilisées de façon complémentaire dans le cadre du système de gestion de l'accès de tout ministère ou organisme. Des renseignements supplémentaires sur la gestion de l'accès se trouvent dans GSMGC-006 Guide de gestion de l'accès.

Détection électronique des intrusions

Les systèmes de détection électronique d'intrusion sont conçus pour assurer une surveillance continue des emplacements vitaux ou de grande valeur, des points de contrôle d'accès, des zones dans lesquelles l'accès est contrôlé et de tout autre espace dans lequel la surveillance et le contrôle humains ne sont pas possibles. Les systèmes de détection électronique d'intrusion sont souvent intégrés aux systèmes d'alarme, aux systèmes de sécurité incendie, à la vidéosurveillance, à l'éclairage de sécurité et aux systèmes de cartes de contrôle d'accès électroniques. Les systèmes de détection électronique d'intrusion doivent être surveillé par du personnel capable de coordonner une intervention en cas d'intrusion ou d'urgence. La pratique exemplaire consiste pour les ministères et organismes à établir un Centre des opérations de sécurité (COS) pour diriger cette fonction.

Centre des opérations de sécurité

Un COS fournit une installation pour soutenir le personnel de sécurité dans la surveillance, à examiner, l'affichage, le contrôle, la gestion et la réponse aux événements liés à la sécurité. Un COS fournit généralement des activités de surveillance 24 heures sur 24 au moyen de systèmes de caméras vidéo, de capteurs d'alarme d'intrusion et de systèmes connexes. Le COS permet également de détecter et d'évaluer les notifications d'alarme et de dépêcher le personnel pour résoudre le problème, comme les équipes de sécurité sous contrat, les commissionnaires ou le personnel des services d'urgence. Le COS exerce un certain nombre de fonctions essentielles et la connaissance de la situation est au premier plan de l'objectif opérationnel. Opérateurs dans le COS peuvent :

  • Recueillir des renseignements sur l'environnement contrôlé et surveillé;
  • Analyser l'information pour déterminer l'incidence sur le personnel ou l'installation;
  • Réagir adéquatement à la situation;
  • Peut également servir de centre de commandement en cas d'urgence.

De plus amples renseignements sur les fonctions d'utilisation d'un COS se trouvent dans le GSMGC-003, Guide des considérations relatives à la conception du Centre des opérations de sécurité.

Programmes de sensibilisation à la sécurité

Conformément au DGS, Annexe H : Procédures obligatoires pour la sensibilisation à la sécurité et le contrôle de la formation, les ministères et organismes du gouvernement du Canada doivent élaborer et tenir à jour un programme de sensibilisation à la sécurité et de formation pour les employés de tous les niveaux. Il est fortement recommandé d'inclure dans tous les programmes de sensibilisation à la sécurité des directives sur les procédures que le personnel doit suivre lorsqu'il observe ou subit des incidents de sécurité. L'établissement d'une solide culture de coopération en matière de sécurité et de production de rapports renforcera les fonctions de détection au sein des ministères et organismes du gouvernement du Canada.

Réponse

L'intervention comprend la mise en oeuvre de mesures pour s'assurer que les incidents de sécurité sont signalés aux responsables de la sécurité appropriés et que des mesures correctives immédiates et à long terme sont prises en temps opportun. Les priorités d'intervention, dans l'ordre, sont les suivantes :

  1. Préservation de la vie et de la sécurité du personnel;
  2. Protection de l'information et des biens du gouvernement du Canada; et
  3. Protection des biens pour permettre un rétablissement rapide des opérations normales.

Les plans d'intervention et les PON des ministères et des organismes devraient être fondés sur une EMR qui comprend les menaces connues et prévues à l'endroit et au personnel, les capacités du personnel de sécurité sur place et le soutien disponible des premiers intervenants (police, incendie, ambulance). Ceux-ci devraient être régulièrement pratiqués (exercés) par le personnel de sécurité et le personnel non chargé de la sécurité afin de favoriser une meilleure préparation et de permettre un rétablissement agile des opérations normales. Ces exercices peuvent comprendre des scénarios fondés sur des situations d'urgence liées aux incendies, des évacuations d'installations, des plans de destruction d'urgence, des alarmes d'intrusion, des confinements, des intrus armés, des catastrophes naturelles, des manifestations ou des démonstrations/protestations. Les méthodes disponibles pour mettre à l'essai ces plans comprennent des exercices sur table, une formation de l'équipe d'intervention d'urgence, une formation et des exercices pratiques fondés sur des scénarios et des tests de pénétration.

Récupération

La récupération fait référence au rétablissement des niveaux complets de prestation de services à la suite d'un incident. La capacité d'un ministère ou d'un organisme de se rétablir d'un incident, aussi appelé résilience, est directement rendue possible par les mesures utilisées dans les domaines de la protection, de la détection et de l'intervention. Dans un contexte de sécurité matérielle, cela peut comprendre :

  • La remise d'un intrus appréhendé à la police;
  • Retourner dans les bureaux après une évacuation par alarme incendie;
  • La restauration des systèmes de gestion des accès endommagés ou compromis; au
  • L'activation d'un autre poste de commandement ou d'un autre point de prestation des services jusqu'à ce que l'emplacement d'origine soit sécuritaire et pleinement opérationnel.

À la suite d'un incident, un examen des principaux éléments de l'événement et des mesures prises pour prévenir ou limiter les répercussions devrait être inclus dans le processus de rétablissement. Les leçons tirées de chaque incident peuvent ensuite être intégrées aux préparatifs et aux plans de PDRR d'un ministère ou d'un organisme.

Application collaborative de la PDRR

L'élaboration de dispositifs de protection robustes, de systèmes de détection complets et de services d'intervention bien formés et exercés aidera à assurer la résilience dont les ministères et organismes ont besoin pour un rétablissement rapide après un incident ou un événement de sécurité, conformément à la Gestion de la continuité des activités du gouvernement du Canada (GCA) exigences. La PSG et la Politique fédérale de gestion des urgences désignent Sécurité publique Canada (SP) comme l'organisme responsable de la sécurité de la GCA. SP peut fournir des renseignements supplémentaires sur la GCA par l'intermédiaire de son Centre de gestion de la résilience et de la continuité. De plus, à mesure que la société adopte les progrès technologiques, la PDRR pour la sécurité matérielle et la technologie de l'information (TI) et la cybersécurité deviennent de plus en plus étroitement liées. La PSG indique que le Centre de la sécurité des télécommunications (CST) est le principal responsable technique de la sécurité des TI. Le CST peut fournir des renseignements supplémentaires par l'intermédiaire de son Centre canadien pour la cybersécurité.

Lors de la conception d'un système PDRR, il est important que tous les aspects du système fonctionnent de manière complémentaire pour assurer son efficacité. Pour aider à identifier les aspects nécessaires d'un système PDRR, les éléments suivants doivent être pris en compte :

  1. Qu'est-ce qui a de la valeur ou de la valeur perçue qu'un adversaire peut souhaiter :
    • Divulguer (exemple : vendre des renseignements à d'autres);
    • Interruption (exemple : arrêt du service d'alimentation électrique d'une installation);
    • Modifier (exemple : modifier l'intention des documents écrits ou des fichiers électroniques);
    • Détruire (exemple : brûlure); où
    • Supprimer (exemple : voler).
  2. Qui/quelle est la menace connue ou potentielle? Le risque provient-il :
    • D'une personne ou un groupe (client, ancien employé, employé actuel/menace interne);
    • D'une organisation (crime organisé, groupe terroriste);
    • Dun autre pays (espionnage, adversaire politique ou commercial); où
    • De risques environnementaux (catastrophes naturelles, changements climatiques, régions éloignées, criminalité élevée).
  3. Comment/pourquoi une menace connue ou potentielle peut avoir une incidence sur l'installation :
    • Quelle est la m éthode d'intrusion ou d'attaque connue ou probable;
    • Quelles sont les capacités connues ou probables d'un adversaire;
    • Quelles sont les motivations connues ou évaluées d'un adversaire;
    • Quelles sont les intentions déclarées ou évaluées d'un adversaire; où
    • Quels sont les antécédents connus des incidents qui se sont produits dans la région et/ou contre le gouvernement du Canada, le ministère ou l'organisme?

Une fois que ces considérations sont examinées, évaluées au moyen d'une EMR et traitées avec des barrières et des mesures de protection interopérables, des systèmes de détection et du personnel d'intervention, les ministères et organismes peuvent être mieux adaptés pour atténuer le risque et permettre le rétablissement en temps le plus opportun possible des menaces pour le personnel, l'information et les biens immobiliers du gouvernement du Canada.

Références et documents connexes

Promulgation

Examiné et recommandé aux fins d'approbation.

J'ai examiné et recommande par la présente, GSMGC-019 (2023) Guide de Protection, Détection, Réponse, et Récupération pour approbation.

Shawn Nattress
Gestionnaire
Principal organisme responsable de la sécurité matérielle de la GRC
2023-12-12

Approuvé

J'approuve par la présente GSMGC-019 (2023) Guide de Protection, Détection, Réponse, et Récupération.

Andre St-Pierre
Directeur, Sécurité matérielle
Gendarmerie royale du Canada
2024-01-05

Date de modification :