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GRC en Saskatchewan

Communiqué de presse

Journée de la robe rouge : honorons leur mémoire

5 mai 2025 - Saskatchewan (Saskatchewan)
De : GRC en Saskatchewan

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En cette Journée de la robe rouge, nous rendons hommage aux femmes et filles autochtones disparues et assassinées en Saskatchewan.

Les familles de personnes disparues dans les collectivités que dessert la GRC ont rédigé de touchants témoignages pour rendre hommage à la vie, à la mémoire et à l’esprit de leurs proches. Leurs messages rappellent de façon éloquente qu’on ne les oublie pas.

Autumn Dillon

Autumn Dillon a été vue pour la dernière fois à la fin du mois de septembre 2022, alors qu’elle marchait près de l’hôpital Lloydminster. Aussi connue sous le nom d’Autumn Stanley, elle a l’habitude de se rendre à North Battleford, à Saskatoon, à Regina, à Onion Lake, à Wetaskiwin (Alberta), à Medicine Hat (Alberta) et à Vancouver (Colombie-Britannique).

Evangelina se souvient de sa nièce, Autumn.

« Autumn était une jeune femme joyeuse et dynamique, toujours en train d’essayer de nouvelles choses. Elle adorait faire des gâteaux. Je l’ai élevée de l’âge de 2 à 8 ans. C’était un cadeau du ciel. La mère d’Autumn est ma sœur cadette, et je suis la tante d’Autumn. »

Joanne Wolfe-Lafond

Le 3 janvier 2019, Joanne Wolfe-Lafond a été retrouvée sans vie à l’âge de 56 ans, à l’extérieur de sa résidence sur le territoire de la Nation crie de Lake Muskeg. On a conclu à un homicide. L’enquête sur son décès se poursuit.

Amanda se souvient de sa mère, Joanne.

« Je me souviens des moments de complicité que nous avons partagés, surtout à l’âge adulte. Elle me demandait parfois d’aller se promener en voiture avec elle, durant ses jours de congés. Nous allions généralement chercher des cafés et des beignes ou quelque chose à grignoter pour mon père, qui travaillait dans les champs en période de semis et de récolte. Nous ne faisions qu’écouter sa musique, parler et se disputer, haha.

Je repense à ces moments avec tendresse; je chéris le souvenir de quelque chose d’aussi anodin que de l’accompagner pour faire des courses.

Ma mère, qui était aide-soignante, travaillait fort, et elle aimait sa famille. Son sens de la décoration intérieure faisait l’admiration de tous ceux qui entraient chez elle.

Elle a survécu aux pensionnats, mais elle refusait que cette expérience la définisse. Elle a vécu une bonne vie, malgré tous les traumatismes, difficultés et épreuves qu’elle a dû surmonter. Sa présence me manque beaucoup chaque jour. »

Corrine Moosomin

Corrine Moosomin a été vue pour la dernière fois vers 4 h du matin le 15 novembre 1986, alors qu’elle marchait sur une route de section sur le territoire de la Première Nation des Saulteaux, près de North Battleford, en Saskatchewan. Lorsqu’elle a été portée disparue, elle avait 25 ans.

Bernice se souvient de sa sœur, Corrine.

« Corrine était une mère, une sœur et une tante aimante, affectueuse et bonne; elle est devenue grand-mère depuis sa disparition. »  Au moment où on l’a portée disparue, Corrine avait quatre enfants. Sa famille l’aimait et l’aime toujours; tous les jours, sans exception, nous pensons à elle et prions pour son retour. Depuis qu’elle n’est plus là, nos vies ne sont plus les mêmes.

Elle manque à ses enfants et, maintenant, à ses petits-enfants. Corrine aurait adoré être grand-mère. Elle aurait aimé passer du temps avec ses petits-enfants et les gâter; c’est quelque chose qu’elle n’a pas pu vivre. Nous aimons tous ma sœur Corrine, et elle nous manque. Nous avons besoin de savoir ce qui lui est arrivé.

S’il vous plaît, si quelqu’un sait quelque chose, nous vous supplions de vous manifester. Nous ne porterons pas de jugement, et nous comprendrons ce qui lui est arrivé. Nous devons savoir où elle est! S’il vous plaît, aidez-nous à guérir et à comprendre pour que nous puissions tourner la page. Au nom de la famille de Corrine, nous vous remercions, très respectueusement. »

Ashley Morin

Ashley Morin a été vue pour la dernière fois le 10 juillet 2018, alors qu’elle quittait une résidence de North Battleford, en Saskatchewan. Elle a quitté la maison à pied et, depuis, n’a pas communiqué avec sa famille et ses amis. Les enquêteurs croient qu’Ashley a été victime d’un homicide.

Janine se souvient de sa sœur, Ashley.

« Fille, sœur, cousine, petite-fille et amie, Ashley Nicole Morin a une personnalité si dynamique que son sourire illumine la pièce. C’est une athlète extraordinaire!

Ashley adore faire du sport, comme le hockey et le baseball, mais surtout le soccer.

Elle accorde une grande importance à la famille; elle aime tous ses neveux et nièces comme si c’était les siens. Son rire est si contagieux! Elle fait toujours des blagues et a un grand sens de l’humour. »

J’avais 31 ans lorsque ma famille m’a portée disparue. Je manque maintenant à l’appel depuis plus de 2 400 jours. S’il vous plaît, MANIFESTEZ-VOUS et aidez ma famille à me retrouver!!!!

Emily Osmond (Laplante)

Emily Osmond (Laplante) avait 78 ans lorsqu’elle a été vue pour la dernière fois près du territoire de la Première Nation de Kawacatoose, le 13 septembre 2007.

Elle avait laissé son véhicule et ses effets personnels, dont ses médicaments, à son domicile. Il y avait aussi sur son terrain des chiens, dont elle s’occupait, qui ont été laissés à eux-mêmes. Les recherches menées dans la région n’ont pas permis de repérer un quelconque signe d’Emily.

Myrna se souvient de sa tante, Emily.

« À l’âge de 78 ans, Emily Osmond (Laplante) a disparu de sa maison de campagne, près de Raymore (Saskatchewan), en septembre 2007. Elle manque toujours à l’appel. Emily a laissé derrière elle son amour de la famille, du plein air et des animaux. Elle n’hésitait pas à s’occuper des animaux errants qui la visitaient. 

Emily est née dans la région de Raymore. Jeune adulte, elle a travaillé comme aide-infirmière à Brandon, où elle a rencontré son mari, Jerry. Ils ont vécu en Alberta, où Emily a suivi une formation de cheffe et a fini par obtenir la mention Sceau rouge. Ils se sont ensuite installés à Whitehorse, au Yukon, et ont adopté sept enfants, en plus d’en élever de nombreux autres en famille d’accueil. 

Elle a travaillé en restauration et a été propriétaire d’un restaurant. Dans ses vieux jours, Emily a travaillé comme cheffe dans divers camps miniers en Colombie-Britannique, avant de retourner en Saskatchewan à sa retraite.  

Emily aimait rendre visite à sa famille, cuisiner, vivre en nature, écouter de la musique et s’occuper de ses chiens. Elle nous manque. Où est Emily? »

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Ce ne sont là que quelques-uns des témoignages des familles, qui continuent, chaque jour, de sentir tant l’amour que la perte de leurs êtres chers.

Nous nous souviendrons.

Veuillez contribuer aux enquêtes en cours sur les femmes, filles et personnes 2ELGBTQI+ autochtones disparues et assassinées : communiquez directement avec le détachement de la GRC de votre région ou téléphonez à Échec au crime au 1-800-222-8477 (TIPS).

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