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Gendarmerie royale du Canada

Des bénévoles aident la police à retrouver des véhicules volés

Par Paul Northcott

Sécurité publique

Des bénévoles du Programme de récupération des véhicules volés de la GRC à Surrey (Colombie-Britannique) se préparent à amorcer leur quart.


Image par GRC

1 juillet 2019

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Pour Bill Ingram, qui aide bénévolement la GRC à Surrey (Colombie-Britannique), il est très gratifiant de contribuer à l'arrestation de criminels et à la récupération de véhicules volés.

Mais il y a quelque chose qui allume encore plus ce retraité de 59 ans.

« Je rends ainsi service à la communauté qui m'a vu naître et grandir », souligne M. Ingram, qui fait partie du Programme de récupération des véhicules volés de la GRC à Surrey.

Des patrouilles de quartier

Les bénévoles du Programme effectuent des patrouilles plusieurs fois par semaine pour vérifier les plaques d'immatriculation à la recherche de véhicules volés, un travail utile aux policiers comme le gendarme John Tsonos de l'Équipe de répression des crimes liés aux automobiles.

« Ces gens nous prêtent leurs yeux et leurs oreilles », explique le gendarme Tsonos, qui a travaillé comme bénévole auprès de la police de Kingston (Ontario) avant sa sortie de Dépôt en 2008.

Selon la GRC à Surrey, les bénévoles du Programme examinent chaque mois des milliers de plaques d'immatriculation. En 2018, ils ont aidé à trouver plus de 41 véhicules volés, et depuis le début de 2019, ils ont contribué à la récupération de 23 véhicules et à plusieurs arrestations.

« Plus vite on repère une voiture volée, mieux c'est. On peut alors lancer une enquête rapidement afin de prélever des empreintes digitales et de déposer des accusations », note le gendarme Tsonos.

Bill Ingram fait environ deux quarts de quatre heures par semaine, parfois plus. Son équipe, qui compte un chauffeur et deux partenaires, entre les numéros de plaque de véhicules stationnés ou en circulation dans une application sur des téléphones intelligents fournis par la Ville de Surrey.

« C'est vraiment un travail d'équipe, dit-il. Je crois que nous sommes tous fiers de savoir que nous pouvons aider la police à rendre un véhicule à son propriétaire. »

Avant le début de leur quart, les bénévoles reçoivent des informations rassemblées par des analystes de la GRC aux fins de planification stratégique de la patrouille.

« Les analystes savent quels secteurs ont vu une poussée de vols et de récupérations de véhicules », explique Gabriel Pelletier, coordonnateur des programmes communautaires de la GRC à Surrey. « Ils sont donc en mesure d'orienter les efforts des bénévoles. »

Il ajoute que les données fournies par le Centre d'information de la police canadienne permettent aux bénévoles et aux policiers de voir si les plaques examinées appartiennent à un véhicule volé.

Une méthode ciblée

Les bénévoles sont formés à chercher les plaques qui manquent ou qui semblent avoir été manipulées, les vitres baissées et les véhicules de marques et de modèles particuliers.

Le gendarme Tsonos affirme que ses années d'expérience l'ont aidé à comprendre ce qui pousse les gens à voler des véhicules et parfois à les abandonner ensuite.

Les véhicules volés servent à fuir les lieux d'un crime ou à en commettre d'autres, puis sont laissés dans la rue ou dans un stationnement, souvent dans un secteur où un véhicule inhabituel ne sera peut-être pas remarqué avant longtemps.

« Les zones de forte circulation où il y a beaucoup de places de stationnement sont prisées pour l'abandon de véhicules volés, qui peuvent passer inaperçus », précise le gendarme Tsonos. C'est d'ailleurs une des raisons pourquoi les bénévoles aiment patrouiller dans leur propre quartier.

« Ils savent quoi chercher et ils remarquent les anomalies. À force de vivre dans un quartier, on finit par connaître les véhicules qui y circulent. »

Si les bénévoles obtiennent une correspondance, ils revérifient la plaque pour s'assurer que le véhicule est volé, puis si-gnalent leur découverte après avoir quitté les lieux. « On insiste toujours sur la sécurité », dit le gendarme Tsonos.

« On ne veut pas d'affrontements. »

Selon Gabriel Pelletier, le Programme existe depuis le début des années 2000 et a aidé à resserrer les liens entre les agents de la GRC et la collectivité qu'ils servent.

« Il a amené une collaboration entre les bénévoles et la police, ce qui contribue à l'établissement et au maintien de relations au sein de la communauté. »

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