Innovation à la GRC : un périple dans le temps

Personnes et culture
La Police à cheval du Nord-Ouest est créée en 1873. Médaillons : Création de la radio; création de la Banque nationale de données génétiques; arrivée des policières à la GRC.
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5 septembre 2024
Contenu
L'année 2024 marque 151 années de travail policier pour la GRC, qui fournit depuis longtemps des services. Effectuez un périple dans le temps avec la Gazette, qui fait un retour sur des événements marquants de l'histoire de la GRC, en commençant par sa création à la fin des années 1800 lorsque ses membres effectuaient des patrouilles à cheval.
1873 - Création de la Police à cheval
La Police à cheval du Nord-Ouest (PCN-O) relève du gouvernement fédéral et a certaines caractéristiques militaires, comme la Gendarmerie française. Les membres de la PCN-O ont les pouvoirs d'arrestation des policiers.

1886 - Établissement d'un système de patrouille
Le commissaire L.W. Herchmer réorganise la PCN-O pour répartir ses membres le plus largement possible. Ils sont affectés à des détachements dans chaque division pour faire des patrouilles et transmettre des rapports hebdomadaires de renseignements. Ces patrouilles permettent à la PCN-O de connaître de façon rapide et exacte la situation sur son vaste territoire.
1916 - Première patrouille en automobile
La Royale Gendarmerie à cheval du Nord-Ouest (RGCN-O) achète la première automobile, une McLaughlin pouvant transporter sept passagers. En 1940, deux ans après la dernière patrouille à cheval, la GRC compte plus de 540 véhicules automobiles. Aujourd'hui, elle possède le plus grand parc automobile policier en Amérique du Nord.
1919 - Début de la Police fédérale
Après la Première Guerre mondiale, la RGCN-O reçoit le mandat d'exécuter les lois fédérales du lac Supérieur jusqu'à la côte du Pacifique. Elle crée le service de renseignements criminels et ouvre de nouveaux détachements dans le Nord-Ouest de l'Ontario et en Colombie-Britannique.
1920 - La RGCN-O devient la Royale Gendarmerie à cheval du Canada
Le 1er février 1920, la Police du Dominion, qui exécutait les lois fédérales dans l'Est et le centre du Canada, fusionne avec la RGCN-O. La nouvelle organisation est renommée la Royale Gendarmerie à cheval du Canada et déménage son quartier général de Regina (Saskatchewan) à Ottawa (Ontario).
1928 - Début de la police contractuelle
La GRC conclut son premier contrat avec la Saskatchewan en 1928 puis assure des services de police provinciaux en Alberta, au Manitoba, en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick et à l'Île-du-Prince-Édouard en 1932. En 1950, elle conclut des contrats avec la Colombie-Britannique et Terre-Neuve-et-Labrador.
1932 - Modernisation de la formation des recrues
La GRC remplace son programme de formation des recrues par un cours de six mois qui tient compte de la complexification du travail policier et comprend divers volets : premiers soins, judo, exercices à pied et à cheval, maniement des armes à feu, Code criminel, enquêtes criminelles, relations publiques, dactyloscopie, dactylographie et entretien automobile.
1937 - Ouverture du premier laboratoire judiciaire
La GRC ouvre son premier laboratoire de criminalistique à Regina pour mettre à profit la chimie, l'analyse balistique et d'autres domaines scientifiques dans les enquêtes. Trois mois après son ouverture, le laboratoire avait procédé à 53 tests de groupe sanguin, analysé des cheveux et des fibres dans 24 affaires, et traité 18 cas d'agression sexuelle.
1938 - Arrivée des radiotélécommunications
En octobre 1938, la station de radio CKCK à Regina et la GRC concluent un accord pour diffuser deux fois par jour des bulletins de police et c'est le début d'un nouveau moyen de communiquer. Ces bulletins signalent, entre autres, les voitures volées, les personnes disparues et les évadés de prison. Le premier émetteur radio de la GRC est mis en service à Winnipeg (Manitoba) en 1940.

1950 - Adoption du nom « Gendarmerie royale du Canada »
Une modification à la Loi sur la GRC change officiellement le nom de l'organisation en français, qui devient la « Gendarmerie royale du Canada ».
1960 - Embauche des premiers membres civils
Le 1er avril 1960, la catégorie des membres civils est créée en vertu de la Loi sur la GRC pour le travail dans les laboratoires judiciaires et divers domaines techniques. De nos jours, la GRC compte environ 3 000 membres civils et plus de 8 000 employés de la fonction publique.
1972 - Mise en service du Centre d'information de la police canadienne
Le 1er juillet 1972, le commissaire W.L. Higgitt lance le système national informatique des services de police en envoyant un message à tous les terminaux du Centre d'information de la police canadienne (CIPC). Il y a actuellement 49 861 numéros d'identification de service émetteur qui permettent d'effectuer des recherches et d'ajouter, de modifier et de supprimer de l'information dans les banques de données du CIPC.
1973 - Lancement du Programme des gendarmes spéciaux autochtones
En consultation avec les associations de Premières Nations, les services de police sur les réserves dans les provinces où la GRC est présente sont confiés à un service spécial à la GRC. Les gendarmes spéciaux autochtones contribuent au travail policier, à la prévention du crime et aux relations communautaires. Ces gendarmes sont convertis en membres réguliers en 1990.
1974 - Embauche des premières policières
Le 23 mai 1974, le commissaire M.J. Nadon annonce que la GRC commencera à accepter les candidatures de femmes à titre de policières. Recrutées de partout au pays, les 32 membres régulières de la première troupe - la troupe 17 - obtiennent leur diplôme le 3 mars 1975.

1994 - Mise à jour des programmes de formation des cadets
Le 1er avril 1994, le Programme de formation des recrues à la Division Dépôt à Regina (Saskatchewan) est remplacé par le Programme de formation des cadets, un cours de base de 26 semaines offert dans les deux langues officielles. Le même jour, le Programme de formation des précadets autochtones est aussi mis en place à la Division Dépôt.
2000 - Création de la Banque nationale de données génétiques
La Banque nationale de données génétiques (BNDG) de la GRC est créée le 30 juin 2000 à l'entrée en vigueur de la Loi sur l'identification par les empreintes génétiques. En 2020, la BNDG compte plus de 400 000 profils génétiques dans le fichier des condamnés et 175 000 dans le fichier des lieux de crime.
