Une ancienne meneuse de claque de la LCF porte maintenant les couleurs de la GRC
Par Rheanna Philipp

Carrières
Jen en pleine action sur le terrain lors d'un match des Roughriders.
Image par Roy Antal
10 octobre 2024
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Le vert coule dans les veines de Jen James. Animée d'un amour pour le football canadien qui remonte à trois générations, l'employée de la GRC a été meneuse de claque pour les Roughriders de la Saskatchewan pendant cinq ans dans les années 1990. Aujourd'hui, Jen perpétue les traditions de sa famille, même après avoir troqué ses pompons contre une carte d'identité de la GRC à la fin des années 2000.
Rheanna Philipp, rédactrice de la Gazette, s'est entretenue avec l'ancienne meneuse de claque au sujet de sa passion pour le football, de ses déplacements avec l'équipe partout au Canada et aux États-Unis ainsi que des raisons qui l'ont poussée à devenir employée de la fonction publique au sein de la GRC.
Écoutez notre reportage audio ci-dessous.
Transcription - Version audio : Jen James
Narrateur : La mère de Jen James passe d'une table à l'autre et ramasse les tasses à café. Sur le revers de son uniforme sont brodés les mots « La Salle Restaurant ». La clochette suspendue au-dessus de la porte d'entrée tinte et ses clients réguliers, un groupe de joueurs de football de l'équipe des Roughriders de la Saskatchewan, entrent dans l'établissement.
Jen James, qui travaille maintenant à titre de réviseure de l'admissibilité au Centre national du processus de recrutement de la GRC, a grandi avec un amour indéfectible pour les Riders. Avant que son nom de famille ne devienne James, elle était une Kennedy. Et les femmes de la famille Kennedy sont des fans inconditionnelles des Riders.
Jen James : Ça a commencé avec ma grand-mère, qui était l'accompagnatrice de Miss Roughriders pour le concours Miss Grey Cup. Elle a assumé cette fonction pendant plusieurs années, et deux de ses filles ont même gagné le concours. Elle faisait également partie du conseil d'administration et avait des billets d'abonnement. Cette passion a été transmise à ma mère, qui était une grande fan de football. C'est une passion familiale qui a commencé bien avant ma naissance. Elle regardait les matchs sur sa petite télé, et on ne pouvait même pas parler ou passer rapidement les publicisées, il fallait absolument tout écouter. Elle était tellement passionnée qu'elle savait tout sur chaque joueur de la ligue canadienne
Narrateur : Jen James aimait tellement les Riders qu'elle a décidé d'essayer de faire partie de l'équipe de cheerleading.
Jen James : Je trouvais qu'elles avaient vraiment fière allure, et je voulais tellement faire partie de l'équipe, donc j'ai tenté ma chance.
Narrateur : L'équipe Dream Team était l'équipe de cheerleading des Roughriders de la Saskatchewan dans les années 1980 et 1990.
Jen James : J'ai fait mon premier essai pour l'équipe en 1989, mais j'ai eu peur, et même après avoir été acceptée dans l'équipe, je ne me suis jamais présentée aux entraînements. En 1989, les Roughriders se sont rendus jusqu'à la Coupe Grey, et ils ont gagné! Je m'en suis tellement voulu, après cette victoire, d'avoir laissé tomber ma chance d'être là.
Narrateur : C'était enfin le temps des essais pour la saison 1991. Jen James a lacé ses espadrilles, enfilé un T-shirt et un short et s'est rendue au stade Taylor Field. Elle ne voulait pas rater une autre occasion. Elle a été sélectionnée! Elle était maintenant membre officielle de l'équipe Dream Team. Elle a continué à faire du cheerleading pendant quelques années, puis a fait une pause d'un an en 1993 pour donner naissance à sa fille. Mais le cheerleading lui manquait tellement qu'elle a décidé d'y retourner et de continuer pendant trois autres années.
Jen James : C'était assez extraordinaire, et surtout très amusant. C'était beaucoup de travail, beaucoup de travail très intense.
Narrateur : Jen James s'entraînait une fois par semaine pendant quatre heures avec l'équipe dDream Team. Mais lorsqu'il y avait un événement spécial, l'équipe ajoutait un entraînement supplémentaire, pour faire une bonne mesure. Les filles portaient des tenues vertes et blanches de style patineuse avec des espadrilles et des bas blancs. Elles avaient chacune une paire de pompons métalliques verts et blancs pour animer la foule tout en encourageant les joueurs.
Pendant son temps au sein de l'équipe, Jen James a voyagé à travers tout le Canada. Elle a également fait quelques arrêts aux États-Unis, notamment à Sacramento et à Birmingham, mais ces voyages-là étaient plus rares. Durant l'un des matchs à domicile des Roughriders, elle a eu une responsabilité spéciale cela lui a permis de faire ses débuts à la télévision pour des émissions de fin de soirée.
Jen James : J'ai eu l'occasion d'escorter Dick Assman au centre du terrain pour le tirage de pile ou face, et ça a passé à la télé pendant l'émission de David Letterman. Malheureusement j'ai enregistré mes émissions par-dessus!
Narrateur : À la fin de la saison de 1995, Jen James a décidé qu'il était temps pour elle de clore sa carrière de cheerleader. Elle avait l'intention de passer à autre chose. Toutefois, son amour pour les Riders l'a fait revenir quelques années plus tard. Elle a été embauchée comme réceptionniste pour les Riders au début des années 2000.
Elle s'occupait de tout - en passant de l'organisation des services administratifs, à l'engagement avec les promoteurs, toute en préparait des livres de jeu pour les matchs.
Jen James : C'était vraiment excitant. Chaque fois que les gens entraient ils étaient contents d'être là. Mon bureau était juste à côté de la billetterie, donc je pouvais voir tout le monde. C'était merveilleux parce qu'on pouvait aussi établir un rapport avec les joueurs.
Narrateur : James a continué à occuper des emplois administratifs au cours de la décennie suivante. En quête de changement, elle est tombée un jour sur une annonce de la GRC. Elle a immédiatement posé sa candidature. En l'espace de huit mois, elle a passé une entrevue de sécurité et a été embauchée en tant qu'employée de la fonction publique à temps plein.
Jen James : J'ai passé mon entrevue de sécurité, et quelques semaines plus tard, j'ai reçu un appel d'un des gestionnaires que j'étais embauchée. J'étais assise au Wendy's avec mon amie quand j'ai répondu au téléphone. C'était mon nouveau gérant de la GRC, qui me disait qu'il aimerait que je vienne rencontrer l'équipe.
Narrateur : Jen James a été embauchée pour administrer le bureau de Groupe de l'entretien des terrains. Après 2 ans, elle a décidé qu'il était temps de faire quelque chose de nouveau. Elle a travaillé brièvement au sein du Groupe des dossiers, mais son cheminement l'a finalement amenée au Centre national de traitement du recrutement de la GRC.
Elle travaille à la GRC depuis 16 ans et occupe maintenant le poste de réviseure de l'admissibilité au sein du Groupe de l'admissibilité du Centre national de traitement du recrutement.
Jen James : Mon rôle est de vérifier l'admissibilité des postulants pour le recrutement de nouveaux cadets. Ma partie préférée de mon emploi est de traiter avec les postulants, les futurs cadets. J'adore ça. Quand j'étais au traitement, j'étais celle qui appelait les appliquants pour leur dire « Vous allez faire partie d'une troupe, vous avez réussi. » Ça ne fait plus partie de mes tâches maintenant, mais j'ai l'occasion de rencontrer les rencontrer lors d'un entretien. J'aime beaucoup faire ça, j'aime rédiger les rapports sur ce que je constate pendant ces rencontres
Narrateur : En fait, dans sa jeunesse, Jen James voulait devenir écrivaine. Elle a fait des études en préjournalisme, mais la vie l'a menée dans une autre direction.
Jen James : Je voulais écrire des livres sur les tueurs en série - sur le rapport entre ce qui est inné et ce qui est acquis par l'humain, ce genre de chose. Dans mon travail actuel, je n'écris pas sur ce sujet, mais j'écris une histoire constituée des faits discutés pendant l'entrevue, donc je peux encore écrire mes histoires. Ce n'est pas de la fiction, mais j'adore ça, j'adore ça, j'adore ça.
Narrateur : Jen James est chargée de mener des entrevues d'une durée de 3 à 4 heures avec les cadets potentiels. Elle transforme ensuite les détails des entrevues en récits exhaustifs. Même si elle n'écrit pas des vraies histoires captivantes sur des tueurs en série, elle utilise ses talents en écriture pour rédiger des rapports détaillés qui orientent le processus de sélection. Ces rapports jouent un rôle important dans le recrutement des agents qui seront chargés d'assurer la sécurité des communautés partout au Canada.
Jen James : Est-ce que je recommanderais un emploi à la GRC? Absolument. La sécurité d'emploi est merveilleuse, et il y a beaucoup de liberté concernant les congés, y compris les congés familiaux et de maladie. Les possibilités d'avancement sont extraordinaires, et il y a toujours des possibilités de nomination intérimaire. J'adore ça, surtout ici à la division Dépôt, c'est comme être dans un autre monde. Dépôt c'est comme un petit univers à part, et c'est tellement cool d'en faire partie et de voir tout ce qui se passe.
Narrateur : Pendant plus de 15 ans, Jen James s'est épanouie en occupant diverses fonctions au sein de la GRC, où, selon elle, la célébration, la croissance et un fort sentiment d'appartenance sont primordiaux. Tout comme son expérience avec les Roughriders de la Saskatchewan, la camaraderie et les objectifs communs à la GRC l'ont motivée et passionnée pour son travail.
Son enthousiasme pour la Ligue canadienne de football est tout aussi présent dans son éthique de travail à la GRC, où elle continue de contribuer à une culture qu'elle estime riche en valeurs, en traditions et en excellence, à l'instar de ses Riders bien-aimés.