Semaine 11 : Des vêtements adaptés à chaque occasion
Le tir en uniformes multiples

Au Canada, les conditions météorologiques varient d'un océan et d'une saison à l'autre. Les policiers doivent être prêts à travailler par tous les temps.
L'École étant située en Saskatchewan, les cadets affrontent une météo qui évolue constamment. Un élément important de la formation consiste à s'exercer au tir en portant un éventail de vêtements. Manier une arme à feu est une sensation différente avec un parka et des gants qu'en chemise à manches courtes.
Dégainer et tirer une arme à feu lorsqu'on porte des gants d'hiver et un parka est une réalité du travail de policier au Canada à laquelle je n'avais pas pensé.
Violence familiale
Les policiers sont souvent le premier point de contact des victimes de violence familiale et entre partenaires intimes.
Pendant la semaine 11, les cadets participent à un scénario dans lequel ils répondent à un appel de service lié à la violence familiale. Les acteurs jouent les rôles de la victime et du suspect.
Ces scénarios permettent aux cadets d'appliquer leurs connaissances et leurs habiletés, après quoi ils reçoivent des commentaires des facilitateurs au sujet de leur capacité à résoudre la situation.
Types d'infractions liées aux armes
Les cadets étudient le Code criminel tout au long de leur formation. Cette semaine, ils apprennent les différents types de crimes liés aux armes et les éléments de chaque infraction.
Il est important que les policiers comprennent à fond tous ces types d'infractions.
Mandats de perquisition
Les tribunaux délivrent des documents juridiques appelés « mandats de perquisition » pour autoriser les policiers à fouiller des lieux à la recherche d'éléments de preuve.
Les cadets apprennent les conditions qui doivent être remplies pour obtenir un mandat de perquisition, comment l'obtenir et dans quelles circonstances ils peuvent agir sans mandat de perquisition.
Les cadets rédigent de faux mandats de perquisition pour démontrer qu'ils comprennent le processus.
Remise de la troisième trousse d'effets

La dernière trousse remise aux cadets contient leur tenue de sortie composée de la fameuse tunique rouge, du pantalon de cérémonie ou de la jupe longue et des chaussures noires.
Les cadets portent cet uniforme à leur banquet des promotions et à toutes les autres activités officielles.
C'est avec une grande émotion que je me suis présenté à mon ajustement. Je n'arrivais pas à croire que je portais enfin la tunique rouge, le rêve de ma vie. J'étais tellement fier d'y être arrivé.
Aspects culturels de l'uniforme

L'uniforme de la GRC a évolué au fil des ans et certains des changements que nous y avons apportés reflètent davantage la diversité de notre effectif.
Outre les couvre-chefs comme le képi et le chapeau Stetson, le hijab ou le turban bleu marine ou brun pâle peut être porté avec la tenue de cérémonie et l'uniforme opérationnel.
De plus, certains membres portent des plumes d'aigle ou une ceinture fléchée métisse avec la tunique rouge lors des cérémonies.
En tant que sikh, j'étais fier de voir des membres de la GRC portant un turban avec leur tunique rouge.
Faits saillants
Uniformes d'autres organismes
Certains cadets de services de police autochtones suivent une formation aux côtés des cadets de la GRC. Ils font partie d'une troupe régulière, mais portent leur propre uniforme.
Pendant leur semaine de promotion, ces cadets hissent le drapeau de leur service de police à l'extérieur de la Salle d'exercice.
Pendant la cérémonie des promotions, ils reçoivent le même diplôme que les cadets de la GRC et, dans la mesure du possible, ils reçoivent leur insigne d'un membre de leur service de police.
J'ai été surpris et ravi de voir des cadets provenant de services de police autochtones parmi les troupes. C'est bien de voir ces cadets représenter leur communauté.
Le saviez-vous?
Tous les cadets doivent porter des bottes à l'apparence identique. Chaque troupe choisit le ton de la cire avec laquelle tous ses membres poliront leurs bottes.
Le saviez-vous?
Le ceinturon-baudrier a été inventé par le général Sir Samuel Browne, officier de cavalerie de l'Armée britannique indienne au 19e siècle.
Un cavalier retient habituellement son fourreau de sa main gauche lorsqu'il sort son épée. Privé de son bras gauche, le général Browne avait beaucoup de difficulté à faire ce mouvement. Il a donc ajouté un deuxième ceinturon au-dessus de son épaule droite pour immobiliser son fourreau et pouvoir sortir son épée d'une seule main.
Le ceinturon-baudrier fait aujourd'hui partie de la tenue de cérémonie de la GRC.
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